Introduction
Aux Etats-Unis, la présidentielle a lieu tous les 4 ans avec une régularité de métronome depuis plus de deux siècles. Plusieurs présidents américains en exercice ont été contraints à la démission (comme Richard Nixon en 1974), sont décédés (par exemple, Warren Harding en 1923 ou Franklin Roosevelt en
1945) ou ont été assassinés en cours de mandat (Abraham Lincoln en 1865, James A. Garfield en 1881, William McKinley en 1901 et John F. Kennedy en 1963). Mais, conformément à la Constitution, le vice-président a systématiquement prêté serment et achevé le mandat en cours, quel que soit le temps
restant.
En France, depuis 1958, le rythme est plus heurté, notamment en raison de la succession de régimes qui ponctuent notre histoire. La constitution de 1848, inspirée de celle des Etats-Unis, avait bien créé un poste de vice-président, confié à Henri Boulay de La Meurthe. Mais la fonction n’a pas survécu dans les institutions des Républiques ultérieures. L’alinéa 4 de l’article 7 de la Constitution de 1958 prévoit qu’en cas « de vacance de la Présidence de la République pour quelque cause que ce soit, ou d’empêchement », l’intérim est assuré par le président du Sénat, qui a pour charge d’organiser une élection présidentielle dans un délai maximum de 35 jours.
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