Introduction
Découvrez les résultats de l’Observatoire de l’orientation et des métiers genrés réalisé pour l’Etudiant.
Parmi les grands enseignements de l’observatoire :
- 2 Français sur 3 (65 %) estiment que leur orientation a été influencée par des normes de genre (dont 78 % des 15-24 ans). Le chiffre est plus marqué chez les femmes (73 %) que chez les hommes (57 %)
- Plus de la moitié des femmes déclarent avoir été encouragées à privilégier des métiers « humains, de cœur, de relation » (53 %), contre 35 % des hommes. Ces écarts sont encore plus marqués chez les 15-24 ans : 69 % des filles déclarent être ou avoir été orientées vers ces métiers, contre 44 % des garçons du même âge.
- 58 % des hommes ont ressenti une pression plus forte pour s’orienter vers des filières scientifiques ou techniques, contre 35 % des femmes. Les jeunes de 15-24 ans confirment cette tendance : 7 garçons sur 10 disent avoir été dirigés vers ces filières, contre 45 % des filles.
- Plus de la moitié des répondants (54 %) estiment que l’absence de modèles féminins renforce l’autocensure des filles vers les métiers scientifiques.
- 50 % des répondants pensent que l’absence de modèles masculins freine les garçons vers les métiers du soin et de l’accompagnement (infirmière, aide-soignante, puéricultrice, etc.).
- Alors que les métiers du soin restent majoritairement féminins, les Français placent en tête trois leviers pour les rendre plus attractifs auprès des hommes : une reconnaissance sociale plus forte (75 %), suivie par une meilleure rémunération (71 %) et l’amélioration des conditions de travail (70 %)
- Pour 76 % des interrogés, la féminisation des métiers de l’armée inciterait les jeunes femmes à s’engager.
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