Introduction
Pour la deuxième fois en 2020, la France connaît un débat concernant les méthodes et le fonctionnement de la police. En juin, le meurtre de George Floyd par des policiers aux États-Unis avait soulevé un mouvement mondial. La France n’y avait pas échappé et le ministre de l’Intérieur de l’époque, Christophe Castaner, avait pris des mesures encadrant l’action des policiers.
Cette fois-ci, l’émotion est née de l’agression de Michel Zecler, un producteur de musique, par une patrouille de policiers le 21 novembre dernier à Paris, au moment même où le projet de loi « Sécurité globale » était en discussion au Parlement. La concomitance de ces deux évènements a débouché sur une crise politique au sujet de l’article 24 du projet de loi. Celui-ci, le plus contesté du texte, prévoit l’interdiction de la diffusion d’images ou d’éléments permettant d’identifier des agents des forces de l’ordre en opération. L’affaire Michel Zecler ayant précisément été révélée grâce à des vidéos, plusieurs organisations politiques et syndicales ont depuis réclamé le retrait de l’article 24, dont elles disent qu’il rendrait illégal un moyen important de rendre compte du travail de la police.
Quel impact ces affaires récentes ont-elles sur l’opinion des Français sur l’action des forces de l’ordre ?
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