Introduction
Depuis quelques années, plusieurs hashtags en lien avec la pilosité féminine ont émergé sur les réseaux sociaux : #bodyhairday – promulguant depuis 2015 que le 8 juin est LA journée du poil ; #jegardemespoils depuis septembre 2020 [1] ; #hairylegclub – invitant à garder ses poils tout l’été – ou encore #Januhairy depuis janvier 2020. Ce dernier mot-dièse désigne un défi lancé par une étudiante anglaise [2] sur Instagram qui invite les femmes à ne pas s’épiler ou se raser pendant tout le mois de janvier. Le but ? Combattre les stéréotypes de genre en matière de pilosité et prôner l’acceptation de soi.
Les stéréotypes de genre, ce sont toutes ces croyances qui assignent arbitrairement aux femmes et aux hommes des rôles, des aptitudes, des traits de personnalités définis et bornés par leur sexe. Comme si la génétique déterminait que les femmes, dès la naissance, devaient avoir un penchant naturel pour le rose, les soldes, les séries romantiques, les salades vertes allégées et les questions esthétiques tandis que les hommes seraient tous nés pour aimer le bleu, les bagarres, les voitures, les problèmes mathématiques et les entrecôtes.
[1] Source : https://www.huffingtonpost.fr/entry/jegardemespoilsharcelement_fr_5f606b8cc5b6fd3d05287a34
[2] Source : https://madame.lefigaro.fr/beaute/#Januhairy-ou-dire-non-a-lepilation-pendant-un-mois080119-162956
Documents
- Lire l'analyse
Vous souhaitez avoir plus d’informations sur la publication ?