Baromètre de l’indice de vulnérabilité des travailleurs non-salariés

Introduction

OpinionWay a réalisé pour Swiss Life France la seconde édition du baromètre de l’indice de vulnérabilité des travailleurs non-salariés. Cette année, l’étude interroge pour la première fois les médecins généralistes, et met en évidence des attentes toujours fortes des travailleurs non-salariés en matière de protection sociale, ainsi qu’une hausse significative du sentiment de vulnérabilité par rapport à 2024.

Parmi les principaux enseignements à retenir :

• Les garanties offertes par leur couverture sociale sont perçues comme insuffisantes par la grande majorité des travailleurs non-salariés. Près de neuf d’entre eux sur dix estiment qu’elles ne couvriraient pas correctement au moins un besoin essentiel en cas de difficulté. Tout comme les travailleurs non-salariés, les médecins pointent des garanties insuffisantes en cas d’arrêt de travail, d’invalidité ou de décès (91%).

• Le sentiment de vulnérabilité exprimé par les dirigeants de TPE, indépendants et médecins généralistes est nourri par de multiples facteurs, notamment par l’instabilité du contexte national et international, mais aussi par l’insécurité qu’ils ressentent à propos de leur protection sociale, résultat de leurs propres expériences. Dans ce contexte, la majorité des travailleurs non-salariés ont l’impression d’être désavantagés par rapport aux salariés dans ce domaine.

• Les travailleurs non-salariés se heurtent d’une part à de fréquentes difficultés de prise en charge, et d’autre part à une couverture actuelle bien souvent jugée insuffisante face aux aléas de la vie (arrêt de travail, invalidité, décès). La moitié des dirigeants et des indépendants sont contraints à des sacrifices au détriment de leur santé.

• Cette année, le sentiment que ces sujets sont difficiles à maîtriser s’est accru parmi les dirigeants de TPE et indépendants, tout comme leur souhait d’avoir accès à des informations claires. Les indépendants apparaissent comme une population particulièrement à risque, moins connaisseurs du sujet, moins souvent souscripteurs de contrats de protection et moins satisfaits de leur niveau de couverture actuelle.