Ne cédons pas aux mirages : pourquoi les “interviews synthétiques” ne peuvent pas remplacer l’indispensable représentativité de nos études.

Introduction

Depuis plus de 20 ans, l’innovation fait partie de l’ADN d’OpinionWay.
Nous avons été parmi les pionniers du digital, puis parmi les premiers instituts à structurer une démarche IA ambitieuse – Grand Challenge, MAIA, Charte IA… Autant d’initiatives qui témoignent d’une conviction : l’IA est une formidable opportunité pour réinventer notre métier.

Mais innover ne signifie pas renoncer à l’essentiel.

Alors que les interviews synthétiques font beaucoup parler d’elles dans les conférences et les allées du secteur, une évidence s’impose : elles ne sauraient, aujourd’hui, se substituer à l’interrogation d’individus réels, représentatifs, divers, ancrés dans le monde tel qu’il est.

Toutes les recherches menées en 2024–2025 convergent :

• Oui, l’IA peut accélérer l’idéation.
• Non, elle ne permet pas d’inférer à la population, d’estimer la prévalence réelle des opinions, ni de capter la complexité des décisions humaines.

À l’heure où le risque de confusion est grand, il est de notre responsabilité de rappeler que notre métier ne consiste pas à imiter le réel, mais à l’éclairer.

C’est tout le sens de la tribune de Luc Balleroy, Directeur Général d’OpinionWay, publiée aujourd’hui dans Market Research News.

Une prise de position claire, étayée et  utile pour un secteur en pleine transformation.